La langue arabe dans la tombe : ce que disent les savants

La langue arabe dans la tombe - ce que disent les savants - Merkez Al Bourhan

L’importance de la langue dès la première étape de l’Au-delà

Parmi les réalités incontournables qui attendent chaque être humain après sa mort, il y a l’interrogatoire dans la tombe. C’est un événement redouté, rapporté dans plusieurs hadiths authentiques, où l’on sera questionné sur notre Seigneur, notre religion et notre Prophète ﷺ. Et ces questions, selon de nombreux savants, seront posées en arabe.

Ibn Taymiyyah a dit : « Il est rapporté que les deux anges questionnent le mort en arabe. » (Majmou’ al-Fatâwâ, 5/300). Il a également précisé : « Il est évident que c’est la langue arabe qui sera utilisée, car c’est la langue du Qur’ān, de la Sunna, de l’Islam et des habitants du Paradis. »

Ce détail n’est pas anodin. Il souligne un fait : même ceux qui n’ont jamais appris l’arabe dans leur vie seront exposés à cette langue dans leur tombe. Cela devrait faire réfléchir.

Pourquoi cette réalité est ignorée par beaucoup ?

Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui repoussent l’apprentissage de l’arabe, pensant qu’ils peuvent se contenter de traductions. D’autres veulent apprendre, mais remettent toujours à plus tard, pensant que ce n’est pas une priorité. Pourtant, le fait que l’arabe soit possiblement la langue de l’interrogatoire post-mortem devrait suffire à bouleverser notre planning.

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Que disent les savants contemporains ?

Cheikh Muqbil Ibn Hādī al-Wādi’ī a été interrogé sur la langue dans la tombe. Il a dit : « Ce sont les anges qui posent les questions, et il est rapporté que cela se fait en arabe. Et Allah ﷻ est capable de faire comprendre à chacun ce qui lui est dit. »

De même, Cheikh Ibn Uthaymīn a expliqué que le croyant comprendra ce qu’on lui dira dans la tombe, même s’il ne parlait pas arabe de son vivant. Mais il a aussi insisté sur l’excellence de cette langue, en disant : « L’arabe est la langue du Qur’ān, et quiconque la comprend accède à une compréhension plus profonde du Dīn. » (Charh al-Aqîda al-Wāssitiyya)

Comprendre ne suffit pas, il faut s’y préparer

Il est vrai que certains comprendront miraculeusement ce qui leur sera demandé dans la tombe, mais cela ne doit pas être une excuse pour délaisser l’apprentissage de la langue. Le but ici n’est pas uniquement de répondre à trois questions dans la tombe. Le but est d’honorer la langue qu’Allah ﷻ a choisie pour son dernier message, de se connecter au Livre d’Allah sans intermédiaire, de goûter à la douceur des paroles du Prophète ﷺ sans traduction.

Apprendre l’arabe, c’est préparer sa vie… et sa mort. C’est se donner les moyens d’être plus proche d’Allah ﷻ, dès ici-bas et dans l’au-delà.

Une langue liée au Qur’ān, à la Sounnah et à l’éternité

L’arabe n’est pas une langue comme les autres. Allah ﷻ a dit :

﴿ إِنَّا أَنْزَلْنَاهُ قُرْآنًا عَرَبِيًّا لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ ﴾

« Nous l’avons fait descendre, un Qur’ān en arabe, afin que vous raisonniez. » (Sourate Yūsuf, v.2)

Ce n’est donc pas un hasard si l’arabe a été choisi comme véhicule du dernier message. C’est un honneur, mais aussi une responsabilité. Et plus tôt nous acceptons cette responsabilité, plus tôt nous pourrons goûter aux bienfaits qui l’accompagnent.

Conclusion : une prise de conscience nécessaire

Beaucoup veulent apprendre l’arabe pour lire le Qur’ān, pour prier avec plus de concentration, pour comprendre les discours. Mais peu réalisent que cette langue les attend dans leur tombe. Loin d’être une information secondaire, c’est une motivation profonde, sincère, spirituelle, qui pousse à passer à l’action sans attendre.

Ne laisse pas cette réalité te glisser entre les doigts. Forme-toi, progresse, avance… car la langue que tu vas entendre dans ta tombe pourrait bien être celle que tu peux commencer à apprendre aujourd’hui.

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