L’histoire des premiers musulmans non-arabes qui ont appris la langue

L’histoire des premiers musulmans non-arabes qui ont appris la langue - Merkez al Bourhan

L’universalité du message et la nécessité de l’arabe

L’Islam n’a pas été révélé pour une seule nation, mais pour l’humanité entière. Pourtant, le Qur’an est descendu en arabe clair. Allah ﷻ dit : « Nous l’avons fait descendre, un Qur’an en arabe, afin que vous raisonniez. » (Sourate Yūsuf, v.2). Cela signifie que quiconque veut comprendre le message dans sa pureté doit se tourner vers la langue arabe. Dès les premiers siècles, des musulmans non-arabes ont relevé ce défi avec courage. Leur histoire est une leçon pour nous aujourd’hui.

Salmān al-Fārisī : l’exemple du chercheur sincère

Salmān al-Fārisī رضي الله عنه est né loin de la péninsule arabique. Persan d’origine, il a quitté sa famille et son peuple à la recherche de la vérité. Lorsqu’il est arrivé auprès du Prophète ﷺ, il a embrassé l’Islam et a appris l’arabe pour comprendre le Qur’an et vivre la religion sans intermédiaire. Son effort montre que la barrière de la langue n’est pas une excuse. Avec sincérité et persévérance, il a maîtrisé ce qui était nécessaire pour devenir un compagnon exemplaire.

Bilāl ibn Rabāḥ : le non-arabe dont l’appel résonne encore

Bilāl رضي الله عنه était d’origine abyssinienne. Pourtant, c’est lui que le Prophète ﷺ a choisi pour être le premier mu’adhdhin. Malgré son accent, malgré ses difficultés avec certaines lettres, c’est sa foi et sa sincérité qui l’ont élevé. Cela montre que l’effort dans l’apprentissage est plus important que la perfection immédiate. La maîtrise de l’arabe peut demander du temps, mais chaque pas compte pour Allah.

Les peuples conquis et l’expansion de l’arabe

Lorsque l’Islam s’est répandu au-delà de l’Arabie — en Perse, en Égypte, au Shām — des millions de non-arabes ont embrassé la foi. Très vite, l’arabe est devenu leur langue de science et de religion. Des générations entières ont délaissé leurs langues locales pour apprendre l’arabe, car ils savaient que sans cette langue, ils ne pourraient pas accéder pleinement au Qur’an et à la Sunna.

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Des savants non-arabes devenus piliers de la langue

L’histoire prouve que des non-arabes ont non seulement appris l’arabe, mais sont devenus parmi les plus grands savants de cette langue. Al-Bukhārī, l’auteur du recueil le plus authentique de hadiths, était d’origine persane. Sibawayh, le plus grand grammairien de l’arabe, était lui aussi non-arabe. Pourtant, il a écrit « Al-Kitāb », l’ouvrage de référence en grammaire arabe. Cela prouve qu’avec un effort sincère, un musulman peut dépasser toutes les barrières.

Le lien entre la langue et la préservation de la foi

Apprendre l’arabe n’est pas une simple question culturelle. C’est une protection pour la ʿaqīda et la pratique. Ibn Taymiyyah رحمه الله a dit : « Apprendre la langue arabe fait partie de la religion, car comprendre le Qur’an et la Sunna ne peut se faire qu’à travers elle. » Celui qui néglige cette langue risque de mal comprendre sa religion.

Conclusion : une obligation spirituelle et un héritage à poursuivre

L’histoire des premiers musulmans non-arabes nous rappelle que la langue arabe est accessible à celui qui s’y consacre. Elle est la clé pour comprendre le dernier message d’Allah ﷻ. Toi aussi, en tant que francophone, tu peux suivre ce chemin. Les compagnons et les générations après eux n’avaient ni applications, ni cours en ligne, et pourtant ils ont réussi. Alors, avec sincérité et effort, l’arabe s’ouvrira à toi comme il s’est ouvert à eux.

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