Savez-vous comment dire bonbon en arabe ? Non ? Alors c’est le moment de le découvrir !
Le bonbon, cette confiserie aromatisée, au goût tantôt sucré tantôt acide, fait l’unanimité des enfants à travers la planète entière, et le monde arabe ne fait pas exception.
Généralement entreposé dans une bonbonnière ou placé dans un bocal pour les conserver, les bonbons se décomposent sous des formes variées et diverses. Malgré qu’ils soient nocifs pour les dents et la bouche, les industriels ne cessent d’innover sur les formes, les couleurs, les mélanges d’arômes, afin de séduire leur principale cible : les enfants.
Démarrons cet article par la définition de bonbon en arabe, puis nous verrons une dimension historique de ce petit caprice sucré.
Comment dire bonbon en arabe ?
Bonbon se dit حَلْوَى en arabe, prononcé « halwa » avec le son [l] qui n’est pas accentué car surmonté d’un « soukoun ». Contrairement au français, le mot arabe est au féminin, c’est une occasion d’ailleurs de rappeler qu’il faut faire attention du passage du français à l’arabe, beaucoup de mots ont des genres inversés, comme c’est le cas ici.
Le pluriel de حَلْوَى est حلاوى prononcé « halawa », avec cette fois-ci une voyelle au dessus du son [l], plus précisément une « fatha » qui donne un son proche du [a] français.
Cet article se propose, au-delà de donner la traduction du mot bonbon en arabe, de vous plonger un court instant dans le monde de ces confiseries colorées et de leur histoire. Donc, chuuut, ne le répétez pas, c’est un sucré de polichinelle.
Aux origines du bonbon
Après avoir appris comment dire bonbon en arabe, remontons un court instant à l’origine du bonbon : la canne à sucre.
Le sucre de canne serait originaire de la Perse où les habitants le désignaient par le « roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles ». Alexandre le Grand l’aurait ensuite introduit sur le pourtour méditerranéen après quoi les grecs et les romains s’en seraient servis comme médicament pour soigner les reins, les intestins, la vessie et l’estomac.
Au 11e siècle, les croisés chrétiens rapportent la canne à sucre en Europe. En effet, les Arabes cultivaient la canne à sucre et les chrétiens en croisade ont décidé de rapporter cette plante chez eux afin d’en extraire ce produit sucré. A ses débuts, le sucre extrait de la plante était utilisé à des fins thérapeutiques, principalement pour aider à la digestion, sous des formes diverses tels que les fruits confits et les marmelades.
C’est à la fin du 15e siècle que le sucre passe peu à peu de la médecine à la cuisine, il devient lentement la gourmandise des riches.
Un cuisinier eut alors l’idée de le mélanger à différentes épices, il roula alors des amandes, des graines de pignons et du gingembre dans le sucre et les fit rissoler dans une poêle. Les invités pouvaient alors les remporter chez, dans leur chambre pour les déguster, d’où le nom qui leur a été donné : les épices de chambre. C’est en quelque sorte la naissance des premiers bonbons.
Plus tard, au 19e siècle et l’apparition du sucre de betterave, le sucre se démocratise et ne reste plus la gourmandise des riches, les confiseries se multiplient et de nouveaux bonbons sont régulièrement crées par les artisans du sucre, dont une bonne partie existe encore de nos jours.